Ashley M. Kane
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| Sujet: Ashley au pays des Merveilles... Terminé Jeu 21 Jan - 5:21 | |
| ▐▐ Carte d’identité▐▐
(c) Compote
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Ashley Mélina Kane feat Ashley Olsen
▐▐ Ashley M. Kane ▐▐ 21 ans. ▐▐ 26 mai 1988 dans le Texas ▐▐ Etudiante en arts. ▐▐ Ensorcelés.
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▐▐ Un peu de description▐▐ Physique (en 5 lignes minimum) Son visage est fin, ses traits émaciés. Malgré tout ses efforts, sa peau ne veut pas bronzer, elle est donc très pâle, presque translucide. Ses yeux bleus sont comme des sondes, qui peuvent voir à travers vous, sans même que vous vous en soyez apperçuts. Ses longues mèches blondes lui donnent un air de poupée Barbie, mais son rictus plutôt triste vous empêche de faire la comparaison. Ashley ne sourit que très rarement, mais quand elle le fait, ses yeux s'illuminent, et ses joues se rosisent. Elle n'est pas bien grande, seulement 1 mètre 58, mais elle en profite pour mettre des talons hauts, qu'elle dessine elle même bien évidement. La plus grande partie de ses vêtements sont dessinés par ses soins eux aussi. C'est pour cela que sa garde-robes se constitue essentiellement de slims, robes courtes, jupes longues, ou autres, qui pourraient tous avoir étés dessinés par Jean-Paul Gautier lui-même. Question maquillage, Ashley ne fait pas dans l'excentrique. De l'eye-liner, du mascara, un peu de gloss, du rouge à lèvres quelques fois, et le tour est joué ! Caractère (en 7 lignes minimum) Ashley n'aime pas parler. Pour être franche, elle n'aime pas les gens non plus. L'habitude qu'ils ont de jacasser sans arrêt, sur des choses inutiles et innintéressantes. Par conséquent, elle est souvent seule avec elle-même, ce qui lui convient parfaitement ! Depuis sa plus tendre enfance, elle a apprit à ne compter sur personne d'autre qu'elle-même. Ce règle la poursuit toujours. C'est une jeune femme très obstinée, qui est déterminée à avoir ce qu'elle veut pas tout les moyens possibles et imaginables. Malgré son immense talent, elle reste modeste. Plus que modeste même, elle se sous-estime constamment, recherchant la perfection de la perfection. Personne ne peut la comprendre, elle est en certaine, alors, elle ne parle de ses problèmes à personne, hormis son journal intime, et son chat quelques fois. Il lui arrive aussi de parler toute seule, mais seulement pour se faire de petites réflexions. Malgré tout, c'est une femme généreuse, qui est prête à aider son prochain, même si l'envie n'y est pas. Avant, elle aimait rire. Hélas, elle a perdu cette capacité il y a longtemps... La nature est son sanctuaire, l'endroit où elle se sent en paix. Particularité(s) physique et / ou mentale (en 2 lignes minimum) Ashley est une dessinatrice hors norme, surment la plus douée que le monde ait jamais porté. C'est un véritable don chez elle. Elle a aussi une imagination débordante, qui lui fait créer des choses toujours plus extravageante, un chat rose par exemple. Avec elle, la réalité fait place à l'imaginaire. Sort subit avec description précise (en 3 lignes minimum) : Tout ce qu'elle dessine devient réalité. C'est bien simple, elle n'a qu'à dessiner une pomme par exemple, pour qu'elle apparaisse devant elle. Elle pourrait très bien la manger, elle serait tout aussi juteuse, croquante, et sucrée qu'une vraie pomme. Son coup de crayon était intensément précis, elle peut dessiner tout, ou presque. ▐▐ Un peu d’histoire ▐▐ Histoire avec précision sur le sorcier qui a jeté ce sort sur votre personne etc. (en 25 lignes minimum) Ashley est la petite dernière d'une famille exclusivement féminine. Son père étant mort avant même sa naissance, sa présence ne lui a jamais vraiment manqué. Quelques fois, étant enfant, elle avait ressentit oui, un vide. Seulement elle apprit vite à faire comme si ce vide n'existait pas. Dès l'âge de 8 ans, elle comprit qu'elle n'était pas comme ses soeurs, ou même sa mère, qui -on peut le dire- agissaient comme de vraies pestes, la rejettant parce qu'elle n'était pas comme elles. Par conséquent, elle s'enferma lentement dans une bulle, plus pour se protéger des regard railleurs et des moqueries de sa famille qu'autre chose. Les amis qu'elle avait s'éloignèrent d'elle, et elle plongeat dans l'immensité de la solitude. Un jour, par pur hasard, elle découvrit qu'elle avait un talent, un don du ciel. C'était une prodige du dessin. Plus le temps passait, plus elle devenait douée. Un jour, un des ses professeurs découvrit son talent, et quelques semaines plus tard, elle décrochait une bourse pour une prestigieuse école d'art basée à New-York. Là, ses professeurs furent rapidement étonnés par ses capacités. Un professeur en particulier lui apporta beaucoup d'attention, plus que nécessaire. Un jour, elle eut une longue discution avec lui, basée sur ses capacités. Il disait que c'était un don de Dieu, qui pourrait guérir tout les maux de la Terre s'ils étaient bien utilisés. Ashley fut quelques peur effrayée par cette facette du professeur qu'elle découvrit, et rentra chez elle. Le lendemain, ses "dons de Dieu" étaient réellement devenus des dons. Tout ce qu'elle dessinait prenait immédiatement vie. Peu à peu, elle s'habitua. Puis un jour, ses dessins devinrent médiocres, a peine dignes d'un gribouillage d'un enfant. Elle arrêta donc de dessiner, et vit tranquillement, et silencieusement, dans la villa qu'elle s'était dessinée. Quelques temps après, elle tomba dans la drogue, par elle ne sait quel moyen saugrenu. Et là, son don revint. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment, mais elle en profita, se refaisant une nouvelle vie. Depuis se jour, elle est accro au crack, à l'héroïne, et au GHB, et s'enferme dans sa bulle pour dessiner librement un monde meilleur. Vous êtes arrivé en ville avec : Elle, son imagination, son courage, son matériel de dessins et son parapluie. Pourquoi avoir traversé la ville ? (en 2 lignes minimum) Ashley est constamment à la recherche d'inspiration. Ce jour là, il faisait beau quand elle partit de chez elle équipée de la décapotable qu'elle venait de se dessiner. Elle arriva près d'un bois, qui avait l'air tellement calme, qu'elle décida d'y entrer. Au bout de quelques minutes de marche, la jeune femme s'aperçut que le ciel s'était assombrit, de manière assez spectaculaire. Rapidement, elle se dessina un parapluie, évitant ainsi de se faire mouiller par l'orage qui menaçait. En voulant retourner à sa voiture, elle se perdit. Elle déambula entre les arbres pendant ce qui lui parût des heures, pour finalement déboucher sur No Man's Land, cette ville si sinistre. ▐▐ Encore plus▐▐
▐ Ce que tu aimes (en 2 lignes minimum) :Le calme, le piano, les oiseaux qui chantent. Tout ce qui est angélique, ou qui en a l'air. Les couleurs claires. La peinture. La littérature française. La nature. Le propre. Faire le ménage. La paix et la tranquilité. Le caramel. Les glaces à l'italienne. La coke. ▐ Ce que tu n’aimes pas (en 2 lignes minimum) :Etre dérangée en pleine création. Le café froid. L'odeur du tabac. Devoir se faire à manger. Les gens en général. Le vernis qui s'écaille. Et tellement plein d'autre choses si futiles, comme quand quelque chose n'est pas rangé à sa place par exemple.
▐ Expression ou citation favorite :Soyons réalistes, demandons l'impossible ! ▐ Connaît-il l’existence des vampires / loups-garous / sorciers et autres ?Elle connait l'existence des sorciers. ▐ Si oui, comment et quelle est sa réaction face à eux ? Ils ne lui font pas peur. Elle ne s'en méfie pas non plus. Pour tout dire, elle se fout complètement d'eux. ▐ Noir et blanc ou en couleur ? En couleurs. ▐ Introvertie ou extravertie ? Introvertie. ▐ Fêtard ou casanier ? Casanière. ▐ Jour ou nuit ? Jour. ▐ Rock ou rap ? Rock. ▐ Bien ou mal ? Bien. ▐ Solitaire ou très entouré ? Solitaire. ▐ Bavard ou silencieux ? Silencieuse.
▐▐ Et pour terminer, vous▐▐ ▐ Prénom / pseudo : Lucy, toujours et encore ▐ Age : Toujours 16, enfin, il me semble... ▐ Fille ou gars: Fille mon commandant ! ▐ Avatar : Ashley Olsen, ou Mary-Kate, j'en ai aucune idée xD ▐ Poste vacant ou inventé ? Pv ! ▐ Comment avez-vous connu le forum ? Bah je connaissais, c'est mon 2ème compte. Vicky A. becker pour vous servir ▐ Comment le trouvez-vous ? Toujours aussi bien ! ▐ Nombre de lignes environ par rp : 15 minimum ▐ Exemple de rp :- Spoiler:
Vicky était insomniaque depuis quelques jours déjà. L'atmosphère sinitre de cette ville empêchait la jeune fille de fermer les yeux et de s'envoler vers le pays de Morphée. Il était 3h28. Vicky attendait le sommeil avec impatience depuis plus de 4 heures déjà. En vain. Il faisait froid. Le vent s'engoufrait à travers le moindre petit espace dans la vieille maison où elle logeait. Le parquet craquait, sans raisons apparente. Les portes grinçaient, le robinet d'eau gouttait. Une vraie nuit d'horreur. Elle aurait dû s'installer avec quelqu'un, elle le savait, mais encore une fois, son sale caractère avait prit le dessus. Elle était donc seule. Avec la mauvaise impression d'être observée. Prise d'un énorme frisson, Vicky se leva soudainement. Elle ne pouvait pas rester dans cette maison. Alors tant pis, elle irait dehors. Elle pourrait ainsi explorer les endroits encore cachés de cette ville.
Car il y avait des endroits cachés, elle en était certaine. Après tout, la ville était pleine de secrets. Elle même en était un. Une ville absente de toute carte cachait forcemment des lieux insolites. La jeune femme attrapa son manteau, et sortit rapidement de cette maison. Cette maison qui avait l'air hantée. Elle claqua la porte, et partit sans regarder en arrière. Plus vite elle serait loin de cet endroit, mieux ce serait. Elle arriva sur la place du village. Rien de bien intéressant à découvrir ici. Elle continua donc son chemin, empruntant les rues les plus étroites, et les chemins les plus sinueux. Soudain, une grande batisse se dressa devant elle. Vicky sursauta. Elle aurait juré que quelques secondes auparevent, il n'y avait rien devant elle.
Elle s'approcha de quelques pas, observant le bâtiment. Il était vieux et sale, comme la plupart des choses à No Man's Land. Mais il était aussi craquelé, fissuré, comme si un tremblement de terre l'avait abimé. Seulement, le bâtiment dégageait une aura particulière. Le genre d'aura que seuls les vieux châteaux ont. Piquée en plein dans sa curiosité, la jeune femme s'avança encore plus près. Ainsi, elle s'aperçut qu'un panneau ornait le mur à côté de ce qui semblait être la porte principale. Elle passa la main dessus, délogeant la poussière, les toiles d'araignées et tout autres choses qui avaient élues domicile sur ce morceau de verre.
Bibliothèque. Ce grand bâtiment apparut de nulle part était donc la bibliothèque municipale. Pourquoi pas, après tout ? Chaque ville avait sa bibliothèque, plus ou moins bien entretenue. A en juger par l'état de la porte, celle-ci ne devait pas avoir été ouverte depuis très longtemps... Il y avait un trou à sa base, comme si le bois avait été rongé par des animaux. Vicky prit le risque de l’ouvrir. Elle était d’une curiosité maladive. Elle poussa, en vain. La porte était bloquée. Elle devait être un peu rouillée. Elle s’appuya de tout son poids sur la porte, et elle céda enfin, dans un énorme nuage de poussière. Vicky toussa, chassant cette poussière avec sa main. La porte était carrément tombée, sortie de ses gonds. La jeune fille fit un pas, enjambant l’encadrement, tout en regardant autour d’elle.
Elle était choquée. Devant elle, s’étalait des milliers, des millions de livres. Certains étaient sur des étagères, d’autres sur des tables, ou même encore sur le sol. Elle n’avait jamais vu autant de livres de toute sa vie. Elle fit un pas hésitant, regrettant de ne pas avoir apporté de lampe de poche avec elle. Elle trébucha sur quelque chose, quelque chose de circulaire qui faillit la faire tomber de peu. Elle se pencha pour mieux regarder l’objet fautif, et rigola. Une lampe de poche. Il fallait s’en douter. La jeune femme la rammassa, et l’actionna. Elle fonctionnait, bien entendu.
Vicky avança, à la lumière de la lampe, veillant à ne pas marcher sur un livre. Elle marchait entre les rayons de la bibliothèque, éclairant des livres au hasard. Soudain, elle se figea. Une table, une seule, isolée. Posé sur cette table, un livre, ouvert. Comme s’il l’attendait. Elle regarda autour d’elle, se demandant qui pouvait bien avoir laissé ce livre ouv ert à cet endroit. Ne voyant personne, elle avança, et s’assit sur la chaise posée devant la table.
Le cahier était visiblement vieux. Les pages visibles étaient vierges et jaunies par le temps. Vicky ferma le livre, s’apperçevant ainsi qu’il était en cuir. Quelque chose était gravé sur la reliure, mais elle ne pouvait dire quoi, tant il avait été malmené par le temps. Elle l’ouvrit, au début cette fois, et put clairement lire une écriture, plutôt féminine, net et soignée. Le genre d’écriture qui n’appartient qu’à une certaine époque, plutôt reculée.
« Cher Journal, je ne compte plus les jours qui nou retiennent prisonniers ici-bas. J’espère que le créateur de cet endroit s’amuse à nous regarder, je l’espère oui, car un jour, un jour, Will nous vengera tous. Il me l’a promit tout à l’heure. Juste après que Kayla soit revenue. Car oui, elle est bel et bien revenue ! Elle était tout excitée, et tenait dans sa main un journal, journal daté d’aujourd’hui ! Normann n’en pouvait plus, il était dans un état pire que Kayla, et il a foncé tout droit sur la barrière invisible. Il est resté évanoui plusieur heures avant que… »
Ainsi donc, c’était un journal intime. D’une fille coincée à No Man’s Land, elle aussi. Heureusement, Vicky et les autres étaient déjà au courant que tout ou presque pouvait traverser la barrière. Hommes exceptés, bien entendu. D’ailleurs, ils avaient tous envoyé des messages d’SOS, des bouteilles jetées à la mer. Au début du moins. Certains nouveaux arrivants s’acharnaient même, et restaient là des jours, à attendre une réponse, une aide, qui ne viendrait probablement jamais. Apparement, le journal datait d’une époque plus reculée, peut-être même les premiers instants de la ville. Vicky s’installa plus confortablement. La lecture promettait d’être captivante.
« Cher Journal, aujourd’hui nous avons peut-être avancé dans le mystère qui entoure cette ville. Nous nous sommes rendus compte, que les stocks des boutiques étaient constament renouvelés ! N’est-ce pas étrange ?! Personne ne peut sortir d’ici, et pourtant de la nourriture, des vêtements, et pleins d’autres objets apparaissent chaque jour dans les rayons ! Will & moi n’avons que 19 ans, mais nous ne sommes pas idiots pour autant ! Nous avons donc eu une idée. Nous nous sommes cachés dans la boutique principale, et nous sommes restés là, toute la journée, et toute la nuit, en espèrant découvrir qui renouvelait ces stocks. Hélas ! nous avons lamentablement échoué. Les stocks ne se sont pas renouvelés, comme si la personne chargée de cette tache avait sût que nous nous trouvions là, et ne voulait pas se faire voir… »
Voilà donc d’où venait cette légende ! Vicky l’avait souvent entendue depuis qu’elle était arrivée ici, elle-même n’ayant jamais osé tester la véracité de ces paroles en se cachant dans le magasin. Sa prédécésseuse, elle, avait eu ce courage. Ce Will devait surement être son frère, ou son petit-ami. Elle en parlait très souvent depuis le tout début. Et elle n’avait que 2 ans de plus que Vicky ! La jeune fille ne savait pas pourquoi elle avait autant été attirée par ce livre mais maintenant, elle ne regrettait pas d’être restée et de l’avoir lu. Peut-être qu’elle découvrirait ainsi de nouvelle découvertes, encore inconnues des autres habitants. La suite était brouillée, comme si l’auteure avait pleuré en l’écrivant.
« Cher Journal, je ne sais pas comment j’ai encore la force d’écrire ces mots… Will est mort. Il est mort ! Ma moitié, mon tout, ma vie ! Il es mort… Je n’en reviens pas. Je n’arrête pas de pleurer depuis que l’on me l’a annoncé… Je pense que cette journée restera ancrée dans ma mémoire à jamais, comme le jour où Will Charlie Bennet connu la mort. On ne sait pas qui –ou quoi- l’a tué. Il était simplement là, mort, sur la place centrale. Si on ne me l’avait pas dit, je n’aurais jamais sût que c’était lui. Son visage tordu par la peur était méconnaissable, même si on lui enlevait les traces de griffes qui strieaient sa peau si douce… Excuse-moi, pardon, je ne peux pas. Je ne peux pas conter ce moment, ce moment que j’aimerais tant oublier ! J’aimerais tant retourner dans le passer et lui dire de ne pas y aller. Mais je n’en ai pas le pouvoir. Il disait que tout irait bien. Qu’il était sur d’avoir trouvé une échappatoire pour cette endroit, cet endroit maudit et que rien ni personne ne l’empêcherait de m’emerner loin d’ici… Une erreur de sa part apparement. »
Cette fois, Vicky n’était plus du tout amusée. Au contraire même. Le vent dans son dos devenait de plus en plus effrayant. Elle en aurait frissoné. Même elle se contint, et prolongea sa lecture, devenant omnibulée par ce livre, cette fille qui écrivait. Ce journal devenait morbide. La fille lui faisait froid dans le dos. Mais qu’importe ! Elle avait besoin de savoir comment son histoire se terminait. Elle continua donc à lire, s’étonnant de plus en plus au fil du récit. D’après ce qui était écrit, le corps de Will avait mystérieusement disparu le lendemain de sa découverte. La jeune femme en était tellement choquée qu’elle dût relire ce passage 3 fois avant de se persuader qu’elle n’avait pas mal lu. Pour le coup, elle frissonait vraiment. Et pas que de froid. Ce qui ne lui arrivait que très rarement… Puis soudainement, sa lecture s’arrêta. Les jours étaient toujours écrit en haut de la page, mais c’était tout. Comme si la jeune fille qui écrivait avait disparue… De plus en plus choquée, Vicky tourna les pages, rapidement, jusqu’à arriver à l’avant dernière page du cahier. L’écriture avait changé. Elle était plus rapide, plus précipitée, et désordonnée.
« Cher Journal, ces temps-ci, je n’ai pas arrêter de repenser à ce que Will m’avait dit avant de mourir, à propos des signes qu’il avait interprêté, des signes qui ne mentaient pas selon lui. Au début j’étais sceptique, mais là, tout m’est clairement apparut ! Il avait raison, Will avait raison ! Cette ville n’est pas entièrement close ! C’était tellement clair, je n’arrive pas à croire que je ne l’avais pas remarqué avant ... Je suis la seule au courant. Je ne sais pas si je dois mettre les autres au courant, ou juste partir, sans rien dire. Mais une chose est sûre, ils le savent. Je parle de ceux qui nous retiennent prisonniers ici. Ils sont déjà au courant, c’est pour ça qu’ils ont tué Will ! Je suis la prochaine sur la liste. Mes affaires sont déjà prêtes, je n’ai plus qu’à courir, courir loin d’ici. Mais avant, je voulais laisser une dernière trace de mon passage à No Man’s Land. Pour toi, lecteur avisé de ce journal, prends garde. Ils sont partout. Quand tu liras ce qui suit, part. Suit les instructions que tu trouveras sur le chemin et par, loin d’ici. Cette ville est maudite des Dieux, alors, fait attention. La sortie quand à elle, est facile à trouver. Il suffit de… »
Et c’était là la fin du journal. Vicky n’en revenait pas. L’auteure devait bien avoir écrit la fin de son histoire non ?! Soudain Vicky remarqua quelque chose. La suite du message avait été arrachée. Il manquait une page. La page la plus importante du journal. La page essentielle. Qui, qui pouvait bien avoir arrché cette page ?! La jeune fille approcha le cahier de ces yeux, inspectant chaque centimètre du papier, espèrant qu’il lui révèlerait l’identité du fautif. Ce ne fût pas ce que ces yeux apeurés virent. Ni pourquoi son visage si beau affichait une moue d’horreur. Elle jeta le cahier sur la table, comme s’il lui avait soudainement brûlé les doigts, et frissona. Le vent siffla dans son dos, et le parquet grinça. Pour une fois dans sa vie, Vicky Becker était terrorisée. Elle se leva et recula vers la sortie, les yeux toujours rivés sur le cahier, comme s’il était maudit. Un hibou hulula, et Vicky sursauta, et s’enfuit à toutes jambes loin de cet endroit terrifiant.
Sur la dernière page du journal, on pouvait très clairement voir « Journal de Juliette C. Becker, 1903 », accompagné de 3 gouttes de sang. ▐ Présence en moyenne par semaine : 6/7. ▐ Code de présentation : Code ok by Laura
Dernière édition par Ashley M. Kane le Mar 26 Jan - 1:35, édité 3 fois |
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